12-12-2006 C'est en 1972, que les premières femmes intègrent la gendarmerie nationale en tant que « volontaires militaires féminins ». Il faut ensuite attendre 1983 pour qu'elles puissent accéder au statut de sous-officier de gendarmerie (le quota de recrutement est alors de 5 % des effectifs) et 1987 à celui d'officier de gendarmerie.
En 1998, la suppression de ce quota favorise une plus grande entrée en gendarmerie. Aujourd'hui 12 164 femmes militaires sont dans nos rangs, soit 13,04 % des effectifs.
Dans ce contexte, Isabelle GUION de MERITENS, maman de 44 ans, originaire de PAU (Pyrénées-Atlantiques), après avoir été le premier officier à intégrer la gendarmerie en 1987, est aujourd'hui la première femme à accéder au grade de colonelle au sein de la gendarmerie nationale.
Entrée à l'école spéciale militaire de SAINT-CYR en 1984, Isabelle GUION DE MERITENS choisit à la fin de sa scolarité d'intégrer la gendarmerie nationale. Son parcours professionnel la conduit de l'école des officiers de la gendarmerie nationale de MELUN (Seine-et-Marne) au groupement blindé de gendarmerie mobile de VERSAILLES-SATORY (Yvelines), puis à l'école de gendarmerie de MONTLUCON (Allier), à la compagnie de MONTMORENCY (Val-d'Oise), au bureau formation des officiers de la direction générale de la gendarmerie nationale à MAISONS-ALFORT (Val-de-Marne), au Collège interarmées de défense (CID) et à l'inspection générale des armées-gendarmerie à PARIS.
Brevetée de l'enseignement militaire supérieur, Isabelle GUION DE MERITENS est affectée à l'école de gendarmerie de CHAUMONT (Haute-Marne) où elle occupe les fonctions de commandant en second et de chef d'état-major.